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♯  About Good Music  ♯

♯ About Good Music ♯

La musique est une nourriture ... rock, soul, hip-hop, world, classique, jazz, electro, blues, reggae, folk .... Ecoutez de tout pour être équilibrés !


★ Sélection Janvier 21

Publié par Christos sur 29 Janvier 2021, 10:01am

Catégories : #Pop - Rock, #Black-Hiphop, #World-Folk

★ Sélection Janvier 21

Black Pistol Fire – Look Alive (2021)

  Black Pistol Fire ne se contentent pas de marcher sur les pas de leurs grands frères, les White Stripes et les Black Keys, mais réinventent le son des groupes « bipolaires », à deux membres. Basés à Austin du Texas (terre très fertile de rock), les deux canadiens sont très loin de l’ennui et du côté binaire/monotone dans lequel peut sombrer un couple de {guitare, batterie}.

Il y a de la passion et de l’explosivité dans Look Alive, leur troisième album qui vient de sortir. Les riffs et les beats de Kevin McKeown et Eric Owen sont géniaux, cinématographiques, inspirés d’une large palette de rockeurs et de bluesmen… de Nirvana à Chuck Berry en passant par les Arctic Monkeys et Cage the Elephant. Avec Black Pistol Fire presque tout peut devenir une pièce dans leurs puzzles musicaux et attirer nos oreilles vers eux.

Captain Rico and his Ghost Band – The forgotten memory of the beaches (2021)

   La musique surf était partie de la côte ouest des Etats-Unis avec Dick Dale pour conquérir le monde via les Beach Boys, les Shadows, les Ventures, les Trashmen, les Spotnics, les Marketts etc. Elle était aussi cool que les surfeurs, aussi rêveuse et mouvementée que la mer mais hélas la vague est vite retombée. Les riffs endiablés de cette musique principalement instrumentale ont vite été oubliés avec les voix de Lennon, Jagger, Morisson, Joplin, Slick, Hendrix etc .

   Mais de temps en temps quelques illuminés réveillent les fantômes enfouis dans le grenier poussiéreux du rock pour notre bonheur ! Il y eut Tarantino avec la BO de Pulp Fiction, les Phantom Surfers dans les années 90 avec l’excellent Great Surf Crash of 97, les japonaises 5.6.7.8’s aux pieds nus et aux voix garage dans les années 2000. En 2021 c’est Captain Rico and his Ghost Band qui prend la relève du côté de la côte basque pour nous amener du sable et des vagues dans notre salon et nous faire surfer. The forgotten memory of the beaches est une rêverie, une escapade dans un espace révolu, une bouffée d’adrénaline et d’air frais.  

 

Stéphane Edouard – Pondicergy Airlines (2021)

Pondicergy Airlines. Le jeu de mots nous met tout de suite dans l’esprit et le cœur de son créateur, Stéphane Edouard. C’est une ligne aérienne qui décolle de Pondichéry, ancien comptoir français du sud de l’Inde et racine de sa famille, pour atterrir à Cergy la ville de son enfance et sa jeunesse. C’est un pont qui relie ses influences, la musique traditionnelle indienne et le jazz/rock.

Ce premier album du jeune percussionniste qui a collaboré et évolué les dernières années aux côtés de Bojan Z, Eric Legnini, Ibrahim Maalouf, Aldo Romano ou Sixun est un très bon cru de la cuvée des musiques du monde du 21ème siècle. C’est une fenêtre moderne qui donne sur une terre méconnue, souvent sous-estimée mais d’une richesse incroyable. Pas la richesse pécuniaire - on s’en fout de celle-là - mais la richesse culturelle. Pondicergy Airlines nous rapproche de l’Inde, racine des civilisations européennes.

Ivy Sole – Overgrown live at Philadelphia (2020)

   A chaque fois qu’une femme apparait dans le monde (trop) masculin du hip hop, je me réjouis. Etant un adepte de la différence, je ne peux que supporter toutes ces filles qui s’attaquent à l’establishment du rap avec leur swing, leur RnB, leur douceur ou tout simplement leur nature qui fait la différence.

   Ivy Sole est différente. Non seulement de ses collègues masculins mais également féminins. Elle est loin de Queen Latifah, de Missy Eliott, de Laureen Hill, de Yugen Blakrok. Avec elle le hip-hop s’élève davantage pour devenir du art hip-hop. La preuve est sa session Overgrown live at Philadelphia. On est dans son studio avec des vrais musiciens de jazz, sans platines et MC. Ivy Sole nous prend par la main pour nous amener dans ses sentiers poétiques qui sentent le jazz, la soul et la pop. Loin des gangsta et des brutes, des frimeurs et des tueurs. Avec sa voix de sirène elle se fond avec les cuivres pour chanter, parler, rapper et finalement nous captiver.

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