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♯  About Good Music  ♯

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La musique est une nourriture ... rock, soul, hip-hop, world, classique, jazz, electro, blues, reggae, folk .... Ecoutez de tout pour être équilibrés !


The Who – My Generation (1965)

Publié par Christos sur 26 Janvier 2024, 11:37am

Catégories : #Pop - Rock

The Who – My Generation (1965)

Le premier très grand album de rock des années 60 n’est ni l’œuvre des Beatles, ni des Rolling Stones, ni des Doors, ni des Beach Boys, ni des Deep Purple, ni des Led Zeppelin, ni des Pink Floyd, ni de Jimi Hendrix, ni du Velvet Underground, ni des Byrd ou des Zombies.

C’est l’œuvre des Who.

My generation sorti en 1965 était leur premier album. Le premier et leur meilleur album selon moi, à des kilomètres de la pop naive de la première moitié des 60s et à l’avant-garde du rock hallucinogène et de la fusion qui suivit.

My generation était une icône pour des mods, ces jeunes un peu bizarres qui s’autoproclamaient modernes en roulant avec des vespas et en écoutant du R&B, du Miles Davis, du blues, de la pop et de la soul. C’était une prophétie annonciatrice de l’invasion britannique, de l’explosion des groupes de rock et des héros de guitare. C’était un pont entre le vieux monde et le nouveau.

Il y a de la fureur dans cet album avec la batterie endiablée de Keith Moon, un des plus grands batteurs du rock (qui a inspiré le monstre batteur fou du muppet show 😊). Il y a de la douceur et du blues avec les reprises doo-wop de James Brown et de Bo Diddley. Il y a du rythme avec les lignes de basse subtiles et efficaces de John Entwistle. Il y a des esquisses du punk, du heavy metal et de la distorsion avec la guitare de Pete Townshend. Il y a beaucoup de versatilité à l’image de la voix de Roger Dartley qui monte et descend, qui nous transperce par sa puissance, son insolence, sa douceur et sa clarté.

Mais il y a surtout un mariage de noir et de blanc. De la musique noire servie par des blancs avec une sauce rock extrêmement agréable. A l’époque où aux Etats-Unis il y avait une nette ségrégation entre la musique de la communauté noire et la blanche, où les DJ et les spécialistes se battaient pour la couleur des racines du rock d’Elvis, les Who ouvraient la voie de la fusion à Jimi Hendrix, à Traffic et King Crimson sans se soucier de couleurs et d’origines ethniques. Ils montaient le drapeau du politiquement incorrect – et de l’attitude rock’n’roll – qui allait se transformer en une vague immense du côté de la Californie, de l’Angleterre et de l’Europe…et tout emporter sur son passage.

My generation était voué depuis sa sortie à rester jeune avec sa célèbre phrase I hope I die before I get old.

C’était l’hymne d’une génération. De toutes les jeunes générations.

Pour l’éternité.

The Who – My Generation (1965)

PS : Depuis 2002, on peut trouver la version deluxe de cet album monumental sur deux CD (ou vinyles) avec des versions alternatives, des faces B, des versions longues, instrumentales, à capella…que du bonheur multiplié par deux !

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A
A n'en point douter, l'un des plus grands albums de Rock de tous les temps.<br /> Il fut un temps où je portais les mêmes grôles que Keith Moon.
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C
ça ne m'étonne pas de toi :-))

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