/image%2F1180336%2F20180329%2Fob_27557e_icky.jpg)
« Utilise ton imagination : Des numéros ont été choisis pour identifier les différents morceaux parce que les noms ont tendance à biaiser l’auditeur en prédéfinissant des images, des places et des sentiments. Ceci donne à l’auditeur la liberté à son imagination pour dériver où bon lui semble à partir de la musique ».
Cette petite note explicative à l’intérieur de la pochette résout le mystère du titre et la liste de morceaux choisis par Global Communication en 1994 pour leur album 76 :14 : « 4 :02 », « 14 :31 », « 9 :25 », « 9 :39 », « 7 :39 » etc .
Il s’agit d’un concept quelque peu déroutant – on préfère tous mettre un nom sur un morceau plutôt qu'une plage numérique – mais très pertinent pour le style musical du duo anglais et surtout pour pousser vers une écoute continue du disque.
La musique n’a pas besoin de mots pour émerveiller l’oreille et stimuler l’activité cérébrale. 76 :14 non plus, le contraire aurait été étonnant pour un des plus beaux disques d’ambiance électro ! En 1h15 on a un fond sonore parfait sur lequel on peut superposer notre imaginaire pour accompagner une lecture, une peinture, un paysage, une séance de relaxation ou de méditation.
La bonne musique ne doit pas être coupée par le zapping qui rythme notre monde. On doit la laisser se dérouler depuis son début jusqu’à sa fin. Il ne faut pas aller vite, à force de courir et vouloir optimiser le temps on reste en surface sans atteindre la profondeur. Celle que tout musicien espère amener à son public. Cet espoir d’écouter un album en entier, qui avec le temps s'estompe et devient une utopie…
/image%2F1180336%2F20231208%2Fob_1351b5_linkwood-and-foat.jpg)
/image%2F1180336%2F20230905%2Fob_925ff9_bs0.jpg)
/image%2F1180336%2F20230210%2Fob_293e98_yoshimi.jpg)
/image%2F1180336%2F20221202%2Fob_0a06b2_sel-dec22.jpg)