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♯  About Good Music  ♯

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La musique est une nourriture ... rock, soul, hip-hop, world, classique, jazz, electro, blues, reggae, folk .... Ecoutez de tout pour être équilibrés !


★ Sélection Janvier 22 – Miles Davis

Publié par Christos sur 29 Janvier 2022, 11:34am

Catégories : #Black-Hiphop, #Jazz - Blues, #Soundtracks, #classic

★ Sélection Janvier 22 – Miles Davis

Ascenseur pour l’échafaud (1957)

   Il en a fait des bandes originales géniales Miles : Jack Johnson, Dingo avec Michel Legrand, Siesta avec Markus Miller. Mais la première, Ascenseur pour l’échafaud, était la plus belle, la plus aérienne, la plus sensuelle, la plus fusionnelle avec les images. Toutes les bonnes fées étaient réunies autour du berceau de l’album pour lui donner de la magie : Il y avait la fée parisienne, ville où les noirs étaient libres. Il y avait Jeanne Moreau, qui s’était improvisée bar-woman pendant les deux nuits de décembre 1957 où les séances d’improvisation ont eu lieu. Il y avait Louis Malle qui projetait avec son staff les images en noir et blanc pour inspirer les artistes. Il y avait Miles Davis, à 31 ans, au sommet de sa gloire qui survolait le jazz avec une facilité déconcertante. Laissant derrière lui son premier quintette et John Coltrane pour créer ses plus belles œuvres et inventer des genres hybrides.

Sketches of Spain (1960)

   Si on ne connait pas Miles Davis, il faut passer par sa porte espagnole. Sketches of Spain est son album le plus accessible, une fusion de jazz, classique et musique traditionnelle espagnole. Les puristes diront que ce n’est pas vraiment un album de jazz ce qui n’est pas complétement faux : il n’y avait aucune improvisation, il y avait des partitions classiques, un orchestre sous la baguette de Gil Evans, des thèmes bien connus et clairs. Mais avec le recul, cela faisait partie de son plan, son idée multidirectionnelle de la musique. C’était même sa première tentative de sortir du cadre strict du jazz pour aller vers de territoires nouveaux ou la musique est reine et les oreilles rois.

Bitches Brew (1970)

   Bitches Brew est exceptionnel de tous les points de vue. Du titre qu’on a du mal à traduire (bière de salopes ? infusion/brassage de putes ?). De la couverture, une peinture où noir et blanc fusionnent dans une atmosphère très psychédélique – digne de la fin des 60s -. De la durée des sessions d’enregistrement : 3 jours. De la musique : Une fusion jazz-rock-funk jouée par plusieurs pianistes, batteurs et bassistes en même temps. Du choix des instruments : électriques et acoustiques. Et enfin de l’équipe all-stars que le coach Miles a choisie : Faire jouer ensemble John McLaughlin, Wayne Shorter, Chick Corea, Jack DeJohnette, Dave Holland, Bennie Maupin, Joe Jawinul est équivalent en 2022 à voir jouer sous le même maillot Kevin Durant, Yannis Antetokounmpo, Demar Derozan, Trae Young et Joel Embiid ... le 5 de départ de la team East ! Une vraie merveille de la nature.

Doo bop (1992)

   C’était le dernier album du génie sorti juste après sa mort. Toujours fidèle à lui-même, il avait trouvé une fois de plus un jeune loup – le DJ-producteur Easy Mo-Bee - pour créer une œuvre unique et ouvrir une nouvelle voie musicale. Doo bop était le premier album (à ma connaissance) qui fusionnait le jazz avec le hip hop. On n’était pas dans un hip hop qui empruntait des samples du jazz – ceci se faisait depuis la fin des années 70 – mais une vraie fusion. Où la trompette côtoie des drums machines, des loops, des voix de rap, des grooves de trip hop d’une actualité déconcertante.

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J
Le nombre de fois où j'ai écouté "son" Concerto de Aranjuez" me donne plus la sensation de l'infini que du dénombrable...
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C
sa musique n'avait pas de limites,<br /> sa trompette était divine,<br /> son impact est infini, <br /> son sens d'improvisation, d'orchestration et de recherche de nouveaux talents exceptionnel,<br /> il avait toujours un temps d'avance, il voyait, il dessinait le futur<br /> il a gardé le jazz vivant, à l'avant-garde <br /> il était un génie rare ! <br />

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