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♯  About Good Music  ♯

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La musique est une nourriture ... rock, soul, hip-hop, world, classique, jazz, electro, blues, reggae, folk .... Ecoutez de tout pour être équilibrés !


★ Sélection Octobre 19

Publié par Christos sur 26 Octobre 2019, 10:56am

Catégories : #Jazz - Blues, #Pop - Rock, #World-Folk

★ Sélection Octobre 19

Temples – Hot Motion (2019)

Le trio de rock anglais Temples est de retour avec son troisième album. Hot Motion a tous les ingrédients qui ont fait leur succès : Des mélodies juvéniles, un mur du son spectorien, des riffs de guitare psychédéliques et une voix masculine, très sensuelle capable de monter très haut. Celle du leader du groupe, guitariste et chanteur, James Bagshaw.

Il y a beaucoup de noblesse, de lumière et d’optimisme dans le son des Temples. Ils sont définitivement hors du temps, à des années-lumière de la grisaille et du pessimisme qui nous entoure.

 

Greg Foat – The Mage (2018)

En tant que fervent croyant de la religion vinylique je ne pouvais pas rester insensible à la pochette de « The Mage ». Une peinture digne d’albums de black métal où le bouc, animal satanique par excellence, est roi. Sauf que là le mage est un croisement de bouc et de cerf et son regard n’a aucune méchanceté…bref vous l’avez peut-être compris, on n’est pas dans le métal mais dans un genre plus doux, le jazz.

Le pianiste Greg Foat c’est entouré d’une crème de joueurs de jazz anglais pour produire un album vertigineux. Qui commence en beauté avec une voix hypnotique (Off my Hands) et finit dans un feu d’artifice pour les oreilles (The Mage). On est dans du jazz très abordable, easy listening pour utiliser le terme anglais. Doux, subtil, à consommer sans modération !

 

Fairuz - Wahdon (1978)

 Je ne savais pas par quel album entrer dans le monde de Fairuz, la célèbre cantatrice libanaise. J’ai choisi Wahdon pour son contexte politique (Liban était en guerre en 1978), mais également parce que la moitié de l’album avait été enregistré à Athènes, ma ville de cœur.  A l’époque de sa sortie, ses fans avaient été déboussolés voire contrariés. Avec pour la première fois son fils aux commandes de la composition et des arrangements, elle avait rompu avec son passé pour créer un son plus moderne, tourné vers l’occident.

La tradition orientale est évidemment présente avec ses percussions, instruments anciens et les envolées vocales de la diva. Mais j’ai été très agréablement surpris par le côté funk et disco de certains morceaux. Notamment à Al Bostah (le bus), le morceau culte où une femme raconte son histoire d’amour estival dans un bus. Et qui cache sans doute la tristesse de Fairuz car la guerre avait débuté en ‘75 dans un bus palestinien attaqué par des milices chrétiennes… 

 

Yussef Lateef – Eastern Sounds (1961)

La contribution de Yussef Lateef à la musique est énorme. Il a eu l’idée géniale de mélanger le jazz avec des sons orientaux en utilisant des instruments à vents inhabituels pour ce genre tels que la flûte, le hautbois ou le basson. Mais également des instruments plus exotiques tels que des flûtes en bamboo, le koto japonais, le xun chinois, le shehnai indien etc.

Un des albums fondateurs de la fusion jazz orientale est son célèbre Eastern Sounds sorti en 1961. Pendant une période où le jazz traversait ses dernières années de gloire, avant d’être « tué » par le rock, cet homme a ouvert une des premières portes de fusion avec la musique ethnique traditionnelle. Pour créer une rêverie, un conte des mille et une nuits où l’est et l’ouest se retrouvent en équilibre parfait. Où le saxophone et la flûte font très bon ménage. Du haut de ses 58 ans, Eastern Sounds n’est pas prêt de prendre des rides ! 

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