« Avant Elvis, il n’y avait rien », c’est fou ce que peut dire comme conneries une icône du Rock. Je suis d’accord pour le vibrant hommage rendu au « « King », mais Sir John Lennon semble avoir oublié Chuck Berry, Bo Diddley, Muddy Waters et consorts. Une autre ineptie de sa part quand il affirmait en interview que « Le rock français, c’est comme le vin anglais ». Bon, il a pas tout à fait tort, quand on écoute les yéyés. Mais si on fouille parmi les noms ci-dessous mentionnés, on peut, tout à raison, dire qu’il se plante le Fab Four.
Trust, Jean-Patrick Capdevielle, Les Amis D’ta Femme, Téléphone, Bérurier Noir, Mano Negra, Les VRP, Serge Gainsbourg, Kat Onoma, Marquis de Sade, Starshooter, Jacques Higelin, Les Vulves Assassines, Magma, Ange, Kat Onoma, Tupelo Soul, Nurse, Dogs, Senthaclos, Little Bob Story, We Hate You Please Die, La Maison Tellier, MNNQNS, les Olivensteins (c’est pour défendre ma région, que j’ai cité les 9 noms qui précèdent), Nino Ferrer, Noir Désir, Strychnine, Stinky Toys, Kat Onoma, Ludwig Von 88, Les Frères Misères, Pigalle, Les Garçons Bouchers, Plastic Bertrand, Kat Onoma, Les Hurlements de Leo, Têtes Raides, Rita Mitsouko, La Souris Déglinguée, Kat Onoma, Alain Bashung, Thiéphaine, Charlélie Couture, Kat Onoma, Les Ogres de Barback, Achab, Kat Onoma, Paul Personne, Zebda, Weepers Circus, Kat Onoma, Les Satellites, Kat Onoma, Les Négresses Vertes, Kat Onoma, etc, etc...
Alors, je profite de cette introduction un peu méchante à l’égard du beatle (ça ne m’empêche pas d’apprécier sa musique), pour vous parler d’un groupe en particulier qui m’a aidé à trouver les études moins longues (je voulais dire plus intéressantes). Je vais vous parler du groupe strasbourgeois Kat Onoma. Comment vous z’avez deviné ?
Kat Onoma pourrait claquer le baigneur à Lennon (bien qu’il ne soit plus des nôtres). Kat Onoma, c’est beau comme du Lou Reed et chaleureux comme du Johnny Cash, ça a un léger parfum new-wavien, c’est intelligent, ça ne manque pas de ressources, c’est chiadé, c’est élégant, c’est Rock’n’Roll, et moi, tout ça, ça me plait. Kat Onoma, c’est pas un groupe d’ados qui fait du rock de garage, c’est un groupe de mecs matures qui maitrisent bien son sujet. Gratte, basse, batterie, le trio gagnant est là, à cela s’ajoutent des cuivres, des claviers et puis des beaux textes (en anglais, tant pis). Cupid, c’est leur premier album. L’album de leur révélation. Son écoute est délectable en toute saison mais surtout en hiver en été au printemps et à l’automne. Mes deux morceaux préférés sont « Cupid » et « Full moon, full jail », et tous les autres titres aussi sont mes préférés. Vous avez deviné, l’album est bon du début à la fin de chaque face.
Kat Onoma n’existe plus aujourd’hui (tant pis). Ce qui n’empêche pas Rodolphe Burger (le chanteur) de continuer son p’tit bonhomme de chemin en pondant de temps en temps des albums solos ou en collaborant avec différents artistes. J’ai un regret, celui de ne pas avoir eu la chance de voir Kat Onoma sur scène.
Attendez !! J’entends une voix. Houlala, c’est flippant… C’est John Lennon qui me dit à l’oreille (j’ignorais que les défunts pouvaient encore communiquer avec moi) qu’il regrette amèrement les propos tenus autrefois devant des aréopages de journalistes. Il n’est jamais trop tard pour bien faire dire.