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Plus le temps passe et plus je suis convaincu de l’idée de nourriture musicale qui doit obéir à une grande variété de genres. Je n’ai malheureusement pas la preuve scientifique mais je sais que notre cerveau est une machine très complexe qui a besoin d’une grande variété de stimulus pour s’épanouir. Les stimulus auditifs, musicaux doivent aussi être variés non ?
Une belle journée peut ainsi commencer avec un café à l’électro planante, des tartines soul, une salade de rock – allant du R’N’Roll au metal en passant par le progressif et l’alternatif - , des fruits funky, des mets ethniques, un dessert hip hop / disco et un digestif blues ou jazzy.
Baby driver est un très bon concentré d’une telle journée. Il s’agit d’une bande originale extrêmement riche composée de 29 morceaux. Sa richesse réside, vous l’avez compris sur sa variété : C’est un mix de rock, folk, pop, soul, hip hop, de grooves et de reprises assez rares et peu connues du grand public. Les Commodores côtoient T-Rex, Kid Koala, Carla Thomas, Jon Spencer Blues Explosion, Queen, Barry White, Incredible Bongo Band, Beck, Blur, Dave Brubeck etc
Le réalisateur, Edgar Wright, avait cette playlist dans sa tête avant de réaliser les scènes du film. Ses chansons ont été son point de départ, notamment les six principales attachées aux six grosses scènes d’action. Selon ses aveux, il ne pouvait pas écrire le script d’une seule séquence sans avoir le bon morceau. C’est normal ! Baby – le jeune héros qui participe à des braquages, conduit des voitures et la musique conduit Baby. Il ne peut pas s’en passer, il est atteint de graves acouphènes et son besoin de musique est quasiment vital.
Comme tous ceux atteints du virus de (bonne) musique.
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