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La musique et la liberté sont des sœurs que l’on doit suivre toute notre vie. Quelques notes, une mélodie peut nous libérer de notre (triste) quotidien. Et lorsqu’on se sent libres, la musique peut devenir le compagnon idéal.
C’est ce que je me suis dit hier. En prenant ma voiture pour la première fois depuis un mois de confinement. Je me sentais libre. J’étais en train de rouler dans ma ville fantôme, j’ai appuyé sur le bouton magique – FIP, ma radio préférée – et là, paf! Je me suis pris cette chanson dans les oreilles qui parle de mon grand amour. J’ai augmenté le volume. Et j’étais libre !
« La musique est un amour / un amour / à sens unique / Véronique vire autour de moi / mais la musique est un amour / un amour qui me déchire / m’inspire… »
Je note son nom – Philémon Cimon – et je rentre à la maison faire plus ample connaissance.
Deuxième claque : Le clip. En décalage total avec les paroles, taillé sur mesure pour cette période ! Le vieux monde qui s’effondre avec ses centrales nucléaires, cheminées et immeubles. Les éléments naturels qui se déchainent sur les villes. Les animaux sauvages qui se battent. Les serpents, les lézards et les colibris qui volent. Libres. Et cette chauve-souris (au système immunitaire que tous les humains lui envient aujourd’hui, porteuse de virus et d’espoirs) qui mange pénard à l’envers. Et le volcan qui bout et qui explose.
J’écoute « Les femmes comme des montagnes ». Un album enregistré à la Havane, la ville au plus grand nombre de musiciens au mètre carré. Un album qui a beaucoup de soleil en lui. Un album folk doux rempli d’émotions, composé et chanté par un hipster canadien au pseudonyme (ou nom qui sait ?) rigolo.
Philémon Cimon m’a jeté un sort avec sa musique.
J’adore les canadiens !!
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